Lucien Kroll : un architecte qui parle comme un paysagiste ?!
"Une nature sauvage n'est pas encore un paysage. La vertu urbaine, l'urbanité, est la construction collective de relations sociales (l'urbanité signifie aussi politesse, rapports civilisés) et du milieu qui l'exprime et la favorise. Les répétitions et les fermetures n'entretiennent pas de rapports visibles, les diversités les exaltent. Nous parions sur les différences sur les texteures organiques : la participation des futurs habitants est l'un des moyens aptes à aboutir à ce paysage qui se compose des différences actuelles et accueille les différences futures. Elle n'est nis seul, ni indispensable : l'organique procède d'abord d'une attitude. Un architecte sourd ou fermé ne fera pas d'architecture organique simplement avec les résultats qu'il aura reçus des intitiatives des habitants. Il est urgent que l'architecture renonce à démontrer le pouvoir de ses mercenaires, maiq qu'au moyen des techniques les plus contemporaines, elle se fasse mosaïque d'intentions coopérantes. " Lucien KROLL, in "tout est paysage", editions SENS & TONKA
LA FFP en 2016, vue par le président (France 5)
...Paysagiste-concepteur au lieu d'architecte-Paysagiste (à cause de la loi sur l'architecture), alors que Landscape Architect est utilisé à travers le monde.
...La FFP défend les paysagistes mais surtout le PAysage
...Les enjeux écosystémiques récents, dépasser l'ère de la technique comme fin en soi et travailler avec la nature (hydrologie urbaine, phénomène d'ilôt de chaleur urbain...).
...la reconnaissance du titre, et l'appui du ministère de l'Environnement.
Tout cela dans ces extraits de film
LA FFP 2016 le BOuillon KUB
LA FFP 2015 silence ça pousse
Le paysage c'est cool, quand ce n'est pas cher
Voici un article incroyable mais qui n'est pas si étonnant lorsque l'on sait ce que sont prêts à investir les élus dans des projets dit de "paysage"
Le paysager, c'est cool si c'est vert et pas cher : article comparé du journal en ligne VICE
Ensuite pour ne pas en rester à ça, voici une solution qui pourrait intéresser pas mal d'acteurs :
D'un simple " psschit ", l'herbe desséchée récupère son vert tendre sous les yeux ravis de leurs propriétaires. Une forme de maquillage qui fait beaucoup d'adeptes en Californie, au sud-ouest des Etats-Unis, où sévit une sécheresse historique depuis déjà quatre ans. C'est le cas de Paula Pearson.
http://www.ouest-france.fr
Une ingénierie publique considérée comme « déloyale » ?
"... la baisse d’activité globale engendrée sur la période 2011-2017 correspondrait ainsi à une diminution de 14% de l’effectif théorique de l’ingénierie privée de construction exerçant grâce à la commande publique française. Soit la destruction de 6 000 emplois équivalents temps plein (ETP) sur la période, sachant que ce sont les TPE et les PME de l’ingénierie qui seraient le plus touchées."
Sans oublier que les plus dynamiques de ces structures publiques ne cessent d'encourager des collectifs d'architectes et de paysagistes, aux statuts précaires, préfiguratifs, prenant pour eux le risque de l'échec à chaque étude (néanmoins par des postures critiques très louables). Travailler en collectif à géométrie variable, avec convictions, sans connaissance du contexte professionnel dans lequel ils s'insèrent, cela crée un nouvel équilibre ou un déséquilibre. Sous forme précaire, associative, ces nouveaux professionnels arrivent à point nommé pour ces structures publiques soucieuces de mettre l'éclairage sur leur plan annuel, se justifiant à leur conseil administratif (souvent composés d'élus locaux), et leur stratégie, entretiennent cette autre manière d'alimenter une concurrence déloyale. Ils donnent l'impression aux élus de pouvoir se passer des services des ateliers locaux, tout en ayant une communication manipulable (préfiguration, films, site internet, démarche participative séduisante...)
Et avec tout cela, et pour le blog qui nous concerne "professionnels de la conception paysagiste", il ne faut pas oublier que le nombre de paysagistes dans les structures publiques du massif central est presque inexistant. Ce qui pourrait paraître contradictoire dans ce post, mais qui ne l'est pas car il s'agit de souligner le fait que ces paysagistes en structures publiques, du moins ceux qui sont passés dans les expériences privées, savent faire travailler, savent affiner les cahiers des charges, et respectent l'intégrité des libéraux. Autre débat, large débat, mais qui montre aussi que beaucoup de jeunes professionnels sont engagés dans ces structures publiques et répondent constamment aux attentes d'élus soucieux de trouver une ingénierie à bas coût.
Reconnaissance du titre de concepteur-paysagiste en cours, devant sa marginalisation
"Le Moniteur : Les concepteurs paysagistes peuvent-ils compter sur un aboutissement rapide de leur revendication statutaire ?"
Ségolène.Royal. : "J’ai annoncé le 25 septembre, lorsque j’ai présenté en Conseil des Ministres le plan national d’action pour la reconquête des paysages et la place de la nature en ville, que le métier de paysagiste ferait l’objet d’une reconnaissance pleine et entière. C’est le but de la mise en place du diplôme d’Etat de paysagiste, désormais délivré par 4 écoles supérieures et dont le décret constitutif a été publié en novembre, avec un référentiel conforme à la définition internationale des compétences.
Mais il faut conforter davantage le rôle pivot des quelque 2 000 paysagistes français car ils sont encore trop souvent marginalisés dans les équipes des maîtres d’œuvre. C’est pourquoi j’ai proposé au Premier Ministre de confier une mission sur ce sujet au sénateur Pierre Jarlier qui a conduit dans sa ville de Saint-Flour l’un des tout premiers « plans paysages » et dont les travaux vont m’apporter un éclairage précieux."
La Crème de la Crème de l'Architecture Auvergnate
Les concours d'idées "architecturales (ou supercheries urbaines) du journal la Montagne (à quand ceux pour les Architectes-Paysagistes...peut-être jamais, puisque d'ici qu'on se décide, ils auront complètement disparus du territoire Auvergnat ...).
D'où le dicton Auvergnat bien connu : on peut bien y faire soi-même !
Un Hotel Dieu sous serres : Franck Sabatier
Un Hotel Dieu sur dalle : Cécile Ameil
Un volcan de pots d'échappements aux Salins : Tout Juste
Des salines aux Salins : Hugo Franck
Les Boulevards vertueux de RIOM : Bruno Ressouche
Le Balcon pénitentiaire : agences Trinh & Laudat, Mo Architecture et Cot A Cot
La formation des paysagistes en danger
Cela fait plus de 5 ans que les paysagistes du Puy de Dôme se sont réunis pour défendre leur profession et valoriser leurs compétences. La situation ne s'est pas améliorée, et bien au contraire, s'est fortement dégradée. L'appel aux concepteurs-paysagistes se fait de plus en plus rare.
Mais maintenant c'est notre formation qui est remise en cause, le cycle de formation va être réduit pour rentrer dans le "moule LMD"
Merci de nous soutenir et de soutenir les futures générations qui rêvent d'une formation solide :
Participez à cette pétition : PETITION