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les paysagistes du Puy de Dôme
1 avril 2011

Le Végétal dans la construction performante

Le Végétal dans la construction performante
 7 avril 2011 - Conférence dans le cadre de la Semaine Nationale du Développement Durable

 Aduhme - Maison de l’Habitat

 129 avenue de la République 63100 Clermont-Ferrand Tél. 04 73 42 30 90 - www.aduhme.org

 fiche d'invitation

Végétal et architecture ?

Surtout si les conditions nécessaires à leur croissance ont été intégrées suffisamment en amont, au parti architectural. Car le végétal n'est pas un emballage mais bien une force vive avec laquelle composer. Et s'il fait encore peur dans l'inconscient collectif (saletés, insectes, racines perçant les étanchéités, dégradation crampons et vrilles de grimpantes ...), cette situation relève souvent d'une méconnaissance du monde végétal. Par exemple, seule des fissures (issues d'une sous-évaluation des forces de dilatation et de compression des matériaux) permettent une pénétration des plantes. Mais lorsque l'architecte se donne les moyens, il peut créer des conditions favorables à la mise en place de toits ou de terrasses jardinées qui constituent un prolongement appréciable de l'appartement. Cette méconnaissance produit de l'espace, ce paysage est celui des arbres fastigiés (ou "mâts" de rue), celui des minuscules fosses d'arbres, celui des arbres taillés surtaillés, de plantations tapissantes bien délimitées, d'un végétal d'apparat qui ne répond finalement pas aux véritables enjeux d'une écologie urbaine (gestion des eaux pluviales, biodiversité animale, fraîcheur urbaine, économies de maintenances...).

L'illusion des murs végétaux

L'effet très spectaculaire de ces micros-paysages verticaux demande une mise en oeuvre très sophistiquée et requiert surtout un entretien constant et très coûteux. Ces oeuvres complexes et artificielles ne sont à réaliser qui si l'entretien est adapté.

ALBUM de la VÉGITECTURE

A titre de référence,

pensons alors au bâtiment du CEMAGREF (campus des Cézeaux)

sur lequel était associé le paysagiste David Besson Girard, architecte-paysagiste dplg

 Capture_d__cran_2011_04_01___16

à ce propos voilà comment il décrit le rôle du paysagiste :

"Un paysagiste est un maître d’œuvre responsable techniquement des formes de ses projets, mais aussi un auteur qui débat de leurs qualités dans le paysage. il privilégie la reconnaissance des choses et des matières du site et les richesses des usages qui leur sont associés. il place la qualité sensible existante à l’origine des décisions de ses projets. Un paysagiste revendique l’utilité de palper avec les sens, tout en rassemblant et collectant les savoirs des spécialistes. sa sensibilité est reconnue comme facilitant la perception du territoire. Ce métier concerne aussi bien la maîtrise d’œuvre des terrassements et des soutènements que celle des ouvrages hydrauliques, des plantations et des petits ouvrages construits (mobilier, clôtures, éclairage). Et ce quelque soit la fonction des lieux et aux différentes échelles d’intervention, du petit jardin au projet de ville." 

 

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